Le président de la République a donné des instructions vendredi dernier, le 14 avril, à Venancio Alcántara Valdez, directeur général de la Migration, pour qu’il n’admette pas sur le territoire national les étrangers qui représentent une menace pour les intérêts et les institutions de la République.
Les personnes dont l’entrée est interdite, selon les informations de renseignement, ont eu des conflits avec le système judiciaire de leur pays, dans certains cas, et avec d’autres réglementations, en raison de questions telles que le trafic d’armes, le soutien aux gangs criminels qui frappent le pays voisin d’Haïti, entre autres éléments qui justifient la limitation de leur accès au territoire dominicain.
La mesure dispose que les autorités de la migration, en application de l’article 15 de la loi générale sur la migration n° 285-04 et de son règlement d’application n° 631-11, doivent empêcher l’entrée sur le territoire national de MM. Youri Latortue, Gracia Delva, Liszt Quitel, Rodolphe Jaar, Bredy Charlot, Kesner Normil, Evans Paul, Assad Volcy, Jean Tholbert Alexis, Victor Prophane, Laurent Salvador Lamothe, Richard Lenine Hervé Fourcand, Rony Celestin, Gary Bodeau.
De même, Espérance Pierre, Charles Kiko Saint-Rémy, Sherif Abdallah, Arnel Belizaire, Salim Succar, Reynold Deeb, Nénel Cassy, Berto Dorcé, Antonio Cheramy (alias Don Kato), Steve Khawly, Frantz Cole, Jean Mardoché Vil, Fritz Désiré, Dieuné Day, Romel Bell, Wakin Pierre, Jhonson André (alias Izo), Manuel Saloman (alias Manno), Joselito Petit-Homme (alias Ti Makak), Carlo Petit-Homme (alias Ti Makak), Elan Luckson, Jermaine Stephenson (alias Gaspiyay), Albert Stevenson (alias Djouma), Julmé Ernst (alias Ti Greg) et Woodley Ethéart (alias Sonson La Familia).
Le chef de l’État a justifié son action en vertu de l’article 128 de la Constitution, qui lui permet d’interdire, lorsqu’il est jugé nécessaire dans l’intérêt public, l’entrée des étrangers sur le territoire national.
Il convient de rappeler que la loi n° 285-04 sur la migration et son règlement d’application permettent d’empêcher l’entrée sur le territoire national des étrangers ayant des antécédents judiciaires ou qui, selon les autorités compétentes, constituent une menace pour la sécurité nationale et les intérêts de la République.
De plus, cela est en conformité avec la résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU qui impose un ensemble de sanctions appliquées aux citoyens haïtiens liés à la situation de violence et d’insécurité en Haïti.
L’instruction du président s’inscrit dans une série de mesures que le gouvernement a prises dans l’intérêt de protéger la sécurité des habitants de la République dominicaine.